Constructeurs et destructeurs.

Je vaque à penser qu’il y a toujours eu des constructeurs et des destructeurs, mais je ne peux m’empêcher de me dire que dans cet occident de surabondance, de surconsommation et de plaisirs souvent immédiat, les destructeurs pullulent.
Beaucoup de choses sont en jeu, gagner, avoir, conquérir. Le destructeur ne sait malheureusement pas grand-chose, il sait juste ce qu’il a appris et qui lui est utile pour mener sa vie. C’est pour cela qu’il se rapproche souvent du constructeur pour se remplir, apprendre, ou du moins observer, les sentiments, les émotions… Le destructeur est vide de ça, car ça ne s’apprend pas.
Le destructeur fait tant usage de mensonges, de manipulations, de vols d’idées qui avantagent son positionnement en société. Ne s’intéressant à l’autre que par gain et ne possédant aucune curiosité ni ouverture d’esprit, il pense que cela fait partie de la nature humaine, sauf pour certains qu’il jalousera. Contrairement aux constructeurs paraître ne l’atteindra pas, il se rassurera auprès de celles et ceux dont sa cause est acquise.
C’est donc en paranoïaque, qu’il attribue et reproche à l’autre ce qu’il fait ou fera. Le destructeur profite et puise dans l’autre ce qui pourrait l’avantager, le mettre en avant, le faire passer pour meilleur qu’il ne l’est.
Le constructeur est un être sensible, curieux, ouvert à toutes suggestions. Loin de passer son temps à se comparer, à voir en l’autre ce qu’il n’a pas. Son temps lui est trop précieux tant il a à découvrir. Et c’est sans se rendre compte de la nature néfaste du destructeur qu’il risque gravement de souffrir quand une fois la dynamique comprise, il se trouvera heurté et surpris que l’on ait pu le considérer comme un simple objet.
Sans le constructeur, le destructeur n’est rien. Il ne pourra pas avancer, il ne pourra rien faire, il mettra un frein à son immobilisme et continuera de railler, juger et critiquer celles et ceux qui seront autour de lui, les siens, les plus proches et surtout les plus vulnérables dont il aura pris soin, au besoin, de briser.
Le comble reste pour moi dans le fait que le destructeur moquera et ciblera tant que personne ne l’arrêtera, pour faire très mal s’il le peut, au constructeur, pour le courage qu’il aura toujours d’essayer pour se tromper.
Le destructeur n’inventera jamais rien, il aura l’occasion de se mettre en avant pour profiter d’une fausse gloire, dont je ne suis pas certain qu’il s’en fasse le moindre reproche. Car c’est très vite et rassuré par son entourage qu’il protégera son petit confort personnel par une dissimulation acquise sans la moindre pensée incommodante.

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