Ayant quitté de force Montpellier à la suite de multiples trahisons, mensonges, agressions psychologiques et physiques très graves, que je finirai par vous raconter tant tout cela a impacté ma vie. Pour le pire au départ, mais pour le meilleur finalement. Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, disait Nietzsche, et il avait raison. Mais quand on le vit, cela semble interminable, et pire encore quand un membre de votre famille s’en sert pour vous couler définitivement. Affaire à suivre donc.
Éloigné de la multitude et plongeant dans la solitude, je commençais à m’y faire. Il me fallait cependant me débarrasser d’une sale affaire de justice, préoccupante et en lien avec ces trahisons.
Une sale affaire si présente qu’elle s’était installée dans mon espace mental. J’y ai mis fin en perdant mon troisième avocat.
En novembre 2023, enfin libre, j’ai entrepris la création de mon site web et j’ai commencé à m’étendre sur les réseaux sociaux. En effet, depuis 2020, j’ai repris les arts appliqués et en 2023, j’ai eu l’opportunité de réinvestir dans du matériel de création de sons (synthétiseurs).
Début mars, j’ai rencontré sur internet une jeune femme au goût cinématographique assez similaire au mien mais aussi avec un certain sens de l’humour. Elle vivait à Paris et moi dans un petit village de montagne dans le sud de la France. J’ai décidé de monter la rencontrer afin que nous fassions connaissance autour d’un verre. Pour ne pas m’imposer, j’ai contacté une vieille connaissance qui eut l’amabilité de m’héberger chez lui pendant mon séjour là-haut. Quand elle m’a vu, habillé comme un plouc, cheveux très courts, avec l’air d’un gars qui n’a pas dormi depuis deux jours, elle a failli me dire : « Je ne t’imaginais pas comme ça, tu es horrible ! » Quand elle a appris que j’avais une fille, elle a trouvé son prétexte pour se barrer et rejoindre son confort personnel.
Interloqué par ces personnalités du paraître, j’ai écrit un court texte :
Une main tendue
À l’inconnue,
Où nos humanités
Fortement divisées,
Aujourd’hui post-covidées,
Deux fois plus désenchantées,
Confortées par l’abondance
D’objets si futiles,
Alors que ce que l’on a de plus simple
Et de plus beau à s’offrir
Sans devoir payer,
Questionne au point
De se perdre
Dans des amas
De calculs où celui
Qui s’ouvrira
À cœur perdu,
Sera suspect.
L’ami qui m’hébergeait venait de monter sa boîte de production ou distribution (?) musicale ; ClusterF***, je pense que se faire vacciner, porter le masque, faire des lettres d’excuses pour se déplacer a du le saouler, donc pour dire : vous m’ennuyez, il a mit un f et trois étoiles.
Pourquoi I_o_S-A ? C’est un groupe que nous parlions de former en 2013 avant qu’un ami d’enfance, macérant une certaine jalousie à mon endroit m’a tabassé. Nous discutions face à face, une table basse entre nous deux, j’étais assis parterre, il s’est levé et m’a frappé la tête à coups de pieds jusqu’à ce que je puisse attraper son mollet et le mordre avec la ferme intention d’arracher le morceau. Rentré chez lui, par sms, il a eu besoin de me dire que ça faisait rire son chat. Il doit avoir encore la marque. Sa pratique récente de la tatane, ma franchise inadaptable au « franchement » du montpellerinot ont eu raison de lui. Finalement Instead Of a Sordid Act [I_o_S-A] se mariait mieux avec les récentes violences subies qui n’ont toujours pas eu raison de moi.
Le jour de l’an, je m’étais dit : « Bon Jérôme, cette année tu fais un album. » Nous avons donc commencé :
Puis nous avons enchaîné et j’ai prolongé mon séjour parisien. Quand à savoir si je vais continuer avec lui je ne le sais pas. J’ai perdu confiance, ils me fatiguent, ils comptent, ils se critiquent, se comparent, se volent, se laissent mourir de froid. S’ils courbent tous l’échine c’est qu’ils ont quelque chose à se reprocher.