Le mensonge.

Quelle plaie que cette chose ou ils sont peu à avoir fait constat, que se libérer de ça, ne pouvait être ici bas que confort et volupté pour aller de l’avant avec légèreté.
C’est pompeux la poésie, je trouve parfois, souvent. Ou alors c’est la rime ? Le swing cherché ? Attendu ? Prévu ? Je ne sais pas je cherche tout en vous en faisant part.
Il faudrait en faire de la tordue. Ça a du être fait. Faudrait que je pose la question à Nabe, l’homme qui savait tout. Ah mais c’est vrai qu’il ne me répond plus depuis qu’il m’a collé l’étiquette de complotiste. Je pense.

Au même moment, autour de Choron, j’en ai rencontré deux qui savaient. Enfin presque deux, le second j’ai pas voulu, car il fallait le croire sur parole au risque d’être black-listé d’un projet qui allait un temps soit peu exister : « La Dissidence ». Ça m’avait à l’époque fait exploser une hyper-sensibilité non maîtrisée que je n’allais pas tarder à pousser aussi loin s’en faut, dans ses retranchements. L’autre à avoir la vérité, c’est Soral, Alain. Un gars tendu, semblant avoir des choses à prouver, que j’avais connu vite fait sur l’écran de TV perpétuellement allumé dans le salon, chez mes parents. Il buzzait avec sa grande gueule, jouant le macho pour dire aux femmes seules et travaillant dans la publicité que c’était des merdes et des putes en gros. Ça marchait en cette fin de siècle, de parler de la sorte.

Aujourd’hui, attention ! Ça veille ! La bien-pensance, le camp du bien, tout ça. Si vous êtes ciblé, ils sont tellement bien, qu’ils sont capables de tuer. Et ce n’est pas une image.
C’est la guerre de tous contre tous qu’ils ont réussi à constituer. A quoi bon entraîner des jeunes motivées pour s’entre tuer. Non, il y a plus simple, tu les gaves de tout ce qu’ils veulent, certains plus que d’autres tout de même, sinon ça sert à rien. Il faut de la tension, de la différence, salariale ici. Elle est facile la machine humaine, un peu de susceptibilité et de jalousie, et hop ! Rien qu’avec ça. T’en fais des morts ! Là, ils ont rajouté du droit, que dis-je, de l’obligation à la différence, donc du racisme. Ça nous assois d’office sur une bombe à retardement. Surtout quand cette différence s’écarte de plus en plus de ce qui est naturel, qui coule de source quoi. Ça va donc obligatoirement toucher les moins futé, les plus étriqués. Le racisme doit moins rapporter aux associations de la différence pour un billet.

Ça devrait être d’une simplicité à maîtriser pourtant. La susceptibilité et la jalousie sont deux petits soucis qui viennent du même endroit, l’égo. Ça se bosse, je vais pas l’expliquer ici, déjà nous avons le mensonge.

Qu’est ce qu’il s’est passé pour que ce truc s’installe aussi vite et fortement sur un laps de temps aussi court ? Rien que 15 ou 20 ans en arrière, il n’était pas si répandu que ça ? Si ?
Moi il m’a toujours obnubilé, dés l’âge de 10 ans il s’est pointé dans ma vie avec une virulence si folle que j’ai commencé à en faire usage contre ceux qui le pratiquaient, mes parents.
En dehors, j’ai tout fait pour construire de fortes amitiés ou je faisais mon possible pour qu’il n’existe pas. Ça n’a pas marché, les gens changent et les paroles données s’envolent. Même ça, ça a empiré vous pouvez être sur que celui qui vous dira très rapidement : « Je n’ai qu’une parole ! » dans son dos, il y a marqué : « viens, on fait singe. ».

Pour le « je pense donc je suis » de Descartes, il faut rajouter, « donc je mens pour feinter et c’est ça qui me met tout en haut du règne animal »
Et en plus comme un con je met en place un truc pour m’aider mais qui va vite me dépasser pour fermer l’enclos avec les autres et ça sera pas plus mal parce qu’au rythme ou la connerie s’installe. Va ton passer l’hiver 2024/2025 ?
Certains vont vous dire que la vérité fait mal, certes. Plus que le mensonge ? Je ne pense pas. La vérité est sans calcul, sauf si elle vient d’un menteur car elle n’a pas pour but de faire mal comme on essaye de lui faire porter. Elle a besoin d’être là beaucoup plus que le mensonge, sinon c’est l’hamster dans sa roue. Le mensonge n’a rien de constructif, il est un fil destructeur.
Je pense que le mensonge permet ce courbe l’échine si fort que l’on observe partout. Nous devons urgemment libérer l’expression, il faut vite cesser de se montrer du doigt pour des choses qui sont fausses. Nous devons vite accepter de ne pas savoir, de nous tromper, d’être ridicule, nous devons vite arrêter de nous comparer.
D’ailleurs vous avez le droit de me demander la chose la plus ridicule qu’il me soit arrivé et je vous la dirais bien volontiers.

Pour en revenir à nos deux Alain Suisses, l’un est complotiste et l’autre anti-complotiste. Ils ne semblent pas avoir compris que les mots ont un sens et qu’avec ou sans particules, ils ont la même racine. C’est donc à vie (et à mort) qu’ils seront frères.

Amen.