Je commence le dessin très jeune, et comme pour beaucoup de choses et jusqu’à jeune adulte je pense que les choses sont innés. Soit on les a en nous soit on ne les a pas.
J’ai toujours craint le regard des autres, le jugement, la critique, la raillerie, à présent j’ai pu mettre de l’ordre mais ça a été pénible un temps. Bref je me souviens qu’en pensant à comment Margerin a dessiné un gros nez en très peu de traits, je me dis que le prof de sport à un peu ce style de nez et très vite façon BD. J’arrive très vite à quelque chose de ressemblant. Pour prendre un exemple, j’ai commencé la guitare à 6 ans mais comme c’étaient des cours de groupes… Face aux jugements et aux critiques, j’ai eu l’impression que ce n’était pas fait pour moi. Je mets d’ailleurs un frein au dessin et à la peinture, en seconde je me sens pas assez fort puis l’âge qui fait que l’on commence à sociabiliser , c’est la musique qui commencera à m’attirer. Toujours obligé de créer, avoir quelque chose ou je puisse m’exprimer.
Sans art, pour moi, la vie n’a aucun sens. Je commencerais à reprendre la peinture par catharsis en 2007, m’impatientant de pouvoir tourner un long-métrage, alors que pour avoir participé à des tournages, je ne me le dis pas encore mais le parcours classique de réalisateur dans le cinéma français ce n’est pas fait pour moi.
J’ai beaucoup de mal avec le compromis, avec le temps ça se calme mais le cinéma étant un art du compromis, je me dis que quand j’y reviendrais ce sera en équipe très restreinte.
Vivant dans mon atelier, je suis entouré de mes différents travaux et outils qui me rassurent et me renforcent. J’ai trouvé une maison bien plus grande qui va me permettre de développer d’autres activités, comme opérer un léger retour vers l’argentique.
Impressions et reproductions de tableaux – Différents formats
Vous pouvez me faire la demande en me contactant si vous souhaitez quelque chose en particulier et que je n’ai pas encore traité.
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